Chapitre précédent : 20. Pourquoi peu de plaintes de gestes médicaux inadaptés aux centres de médecine scolaire




21. L'autorisation du jeune.


Pour éviter clairement tout accident ou toute dérive de mal vécu :
Toujours être présent avec l'enfant dans le but d'éviter les décalottages.

A partir de 14 ans, si le jeune veut aller seul, lui apprendre que dès qu'il rentre dans le
local ou se trouve le médecin, directement répéter plusieurs fois : attention interdit de me
toucher, interdit de me toucher le pénis ou de me décalotter.
Si on me touche j'appelle de l'aide pour attouchements sexuels forcés et je quitte ce local.

Certains parents qui ont vécu des traumatismes ne présentent pas l'enfant, ou le jeune,
pour éviter des confrontations avec le médecin scolaire (j'ai eu deux témoignages en ce
sens).
J'ai aussi le récit (octobre 2010 France) de confrontation d'une mère avec une doctoresse
scolaire tortionnaire qui forçait également les prépuces et dont la mère refusait cette
pratique douloureuse et traumatisante pour son fils.
La doctoresse était furieuse du refus de cette mère, et son justificatif : "elle a toujours
fait comme cela" (sic).

Le garçon ne doit jamais se coucher sur la table d'examen, il doit
toujours avoir la possibilité d'être dans une position de défense, de
protection et debout pour avoir la capacité de fuir.


Si l'anxiété du jeune est trop grande : Le mieux est de partir et quitter les locaux
directement dès que l'on demande de passer dans la cabine de déshabillage avant de
passer chez le médecin scolaire.
Expliquer au jeune de la possibilité de ne pas se déshabiller : cela va compliquer les
choses pour ceux qui veulent forcer le jeune,

Partir rapidement et attendre éventuellement à l'extérieur, sur la voie publique.
C'est difficile de déshabiller quelqu'un à l'extérieur, car d'abord il faut le faire rentrer à
nouveau dans les locaux.

Apprendre aussi à refuser poliment les injonctions des professeurs qui obligent à passer
devant le médecin.