Chapitre précédent : 5. Chapitres 6. Explications simples, spécial mamanDemande d'information le 23/02/2016 (texte original Cindy): Mon fils a un phimosis depuis sa naissance. Il a 2,5 ans maintenant il est trop petit pour se décalotter tout seul et moi je ne lui ai jamais fait. Mon médecin m'a dit que la seule possibilité était l'intervention chirurgicale mais aujourd'hui j'ai vu sa remplaçante. Elle m'a donné une autre version que avec une crème j arriverais à le décalotter et que la chirurgie 'avait pas lieu d'être. Mais comment puis je faire cette manipulation avec douceur pour ne pas lui faire mal ? Il a un sexe plutôt conséquent et son gland est assez gros et l'espace est assez petit. Merci pour ton aide! Bonjour Cindy Une première parenthèse : la nature met des dispositifs naturels pour préserver, protéger un organisme : Plusieurs organes sont en double, parfois des doubles sécurités : 2 yeux, 2 poumons, 2 oreilles... Mais pour protéger le système urinaire des germes dus aux selles par exemple, chez la fille, il y a les grandes lèvres, et les petites lèvres. On constate que dès que l'on dépasse le vagin, la longueur des petites lèvres double pour avoir une double protection depuis le début de l'urètre jusqu'au clitoris. Chez le garçon, c'est la même chose, il possède un prépuce , mais il y a également une extrémité resserrée (le phimosis) qui empêche que le gland ne se découvre et mette en contact le méat urinaire masculin avec ses selles. Le phimosis constitue la double protection, il est normal et est présent chez tous les bébés. Un phimosis n'est donc pas une anomalie ni un accident ! C'est un dispositif de sécurité mis en place par la nature pour protéger le système urinaire. Maintenant, voici comment grandit sexuellement un garçon. À la naissance, presque 100 % des garçons ont un prépuce non rétractable (ce que l’on nomme abusivement “phimosis” : le mot phimosis induit à tort une pathologie, alors qu'il s'agit d'un état physiologique et donc normal). Vers 10-11 ans, seuls 44 % des garçons peuvent se décalotter. À 16-17 ans, 95 % des garçons peuvent se décalotter. À 18 ans, certains ont des difficultés à des degrés divers pour se décalotter, cela va de la légère gêne pour décalotter en érection (se sentir serré) à une impossibilité de décalotter au repos. (Sources scientifiques : http://www.cirp.org/library/normal/ ) Pourtant, tous ces jeunes sont NORMAUX. Tant que ces jeunes urinent normalement, il n'y à pas d'urgences !
Une posthectomie (circoncision) est un acte grave qui a des conséquences importantes
Il y a des conséquences sur la sexualité future de moins bonne qualité, mais également des séquelles psychologiques graves avec notamment une perte de confiance envers les parents. En résumé : Tout jeune, le garçon a comme réflexe s’il est nu, d'étirer son prépuce vers l'extérieur du corps. Ce faisant (c'est un geste agréable) il décolle les adhérences préputiales, le prépuce va acquérir plus de mobilité en décollant petit à petit le prépuce du gland. Tu peux favoriser ces gestes en le laissant dormir sans pantalon de pyjama. Cela dure jusque 13 ans a peu près. Avec l'adolescence sous la montée hormonale, la concentration en hormones sexuels dans le sang. il va avoir plus envie de se caresser. Les masturbations ont une action positive sur leur confiance en eux, une meilleure connaissance de leur corps mais c'est aussi, la mise en route progressive de la fonction sexuelle. Seulement 6 % des jeunes se refusent des masturbations principalement pour des raisons de culpabilité, d'interdiction ou d'éducation trop stricte où le sexe est tabou. Ils évolueront plus lentement et moins harmonieusement. Après avoir vécu une "pollution nocturne" (émission de sperme spontanée durant le sommeil, en fait 'est le trop plein du canal éjaculatoire), il souhaitera comprendre ce qui lui est arrivé, et se manipulera, se masturbera pour essayer de reproduire ce phénomène qu'est l'éjaculation et la bouffée de plaisir qui l'accompagne. Les gestes qu'il va devoir reproduire, pour obtenir le réflexe de l'éjaculation est dans le sens d'une contraction du prépuce vers le ventre , et là on se retrouve exactement dans les exercices de dilatation du prépuce qui mène à un décalottage. Il y a aussi le désir de penser à une partenaire qui donne envie de faire passer son gland "à travers le prépuce". C'est cela le développement normal, sans interventions d'adultes,sans traumatismes, sans prépuce abîmé et sans complications. Il y a des explications du Dr Winckler ici pour les bébés : http://www.droitaucorps.com/decalottage-phimosis-bebe-prepuce Il y a des explications du Dr Beaugé ici pour les adolescents: http://www.droitaucorps.com/phimosis-decalottage-garcon-adolescent En cas de complications, toutes les méthodes douces, respectueuses de l'intégrité sexuelle sont développées dans cette brochure.
A 13 ans Il y a déjà des demandes de jeunes pour apprendre toute les méthodes pour
résorber leur phimosis discrètement "en cachette de leur parents" parce qu'ils souhaitent eux mêmes "être aux commandes de leur futur sexuel", et ne souhaitent pas se voir imposer une circoncision. Le phimosis de l'enfant ou du jeune est un problème de sexologie et d'éducation sexuelle où la médecine n’a que très rarement de la légitimité. . Demande d'information de maman mai et juillet 2017 (question posée 3x en 20 mois) : Mon médecin lors d’une visite a forcé pour décalotter mon fils de 3 ans…il m’a recommandé de le faire chaque jour. Je crois qu’il a des adhérences. Maintenant, mon fils panique chaque fois que je le lave, moment ou je tente de le décalotter. Il hurle, il pleure, il se débat, finalement je culpabilise, je pleure aussi. On ne sait pas continuer comme cela, Quoi faire? La même question a été posée, par une autre maman : sa pédiatre avait dit: de ne pas décalotter: Il va le faire lui même quand il se sentira prêt. La maman n’avait pas compris ce que voulait dire cette pédiatre et était persuadée que son fils “devait obligatoirement décalotter à 7 ans”. Notre réponse : Tant que l’enfant urine, il n’y a pas de problèmes ni d’urgences. Le décalottage, cela se fera tout seul, mais chaque enfant a le droit de grandir sexuellement à son rythme. Certains savent le faire rapidement où le font à l'âge de 5 ans, d’autres à 16, 18 ans il n’y a pas d’obligations ni “d'âge de décalottage obligé”. Décalotter n’a d’intérêt que pour les relations sexuelles et un phimosis n’empêche pas des relations sexuelles. Certains jeunes qui ont demandé de l’aide pour phimosis ont eu leurs premières relations sexuelles avec le pénis resté calotté dans le préservatif sans que cela ne pose de difficultés. Parallèlement à leur vie amoureuse, ils ont pratiqué des exercices de kinésithérapie du prépuce pour résorber leur phimosis. Ces explications sont dans cette brochure chapitre 32. Concernant les adhérences du prépuce : Pour décoller les adhérences, il y a la méthode du ballonnet, c'est un jeu à faire par ton enfant (très efficace sans pommade, sans douleur, rigolo pour ton enfant. Les jeunes sont très satisfaits de cette méthode facile et rapide). C’est le premier dessin du chapitre 32: l’auto kinésithérapie. Cela permet de décoller les adhérences et d'évacuer un surplus de smegma . Peur du smegma (pâte blanche), éviter le trop plein de smegma ? Cela peut s’évacuer aussi: En massant le gland au travers du prépuce suivi de la méthode du ballonnet (chapitre 32). Naturellement l’enfant se masse régulièrement le gland au travers du prépuce, ensuite, l'excédent de smegma s’évacue dans les urines. S'il n'a pas d'infection, qu'il urine facilement, il n'y a rien à faire!
Que faire si mon garçon s’est fait déchirer le prépuce par le médecin scolaire,
ou le pédiatre lors de tentatives de décalottage forcé ? D’après les pharmaciens, mais aussi des internautes dans le cas: On peut lui appliquer sur la blessure une crème comme Cicaplast de chez Laroche-Posay, les pharmacies contactés sur le sujet proposent aussi Cicalfate de chez Avène qui est plus doux et serait adapté également aux bébés. Si le jeune a un certain âge, il est prudent de voir un psychologue en expliquant ce qu’il s’est passé. En cas de traumatismes, déposer plainte à l’ordre des médecins, en cas de blessure ouverte et saignement, il faut déposer plainte à la police qui fera suivre. http://www.droitaucorps.com/medecin-decalottage-droit-parents Il ne faut surtout pas persécuter l'enfant dans des décalottages forcés, c'est catastrophique, cela fabrique un tissus cicatriciel fibreux qui donne naissance à un phimosis de type secondaire ou "pathologique". De plus psychologiquement l'enfant associe sexe= douleur= dégoût de la sexualité et l'enfant se déroute de l'évolution normale sexuelle. Certains jeunes que nous avons rencontrés suite à ces épisodes de décalottages forcés traumatisants se sont réfugiés dans l'assexualité, ou un rejet pour des relations sexuelles avec toute la souffrance que cela comporte. Tu risque de ne jamais avoir de petits enfants. Donc il faut remettre l'enfant sur les rails en lui expliquant bien qu'il a le droit de jouer avec son sexe, que c'est agréable (dans l'intimité de sa chambre bien sûr), Eventuellement tu le fais dormir sans pantalon de pyjama pour qu'il aie facilement accès à ses organes sexuels et reproduise les gestes que la nature a dicté pour continuer la progression de l'élasticité du sexe et du prépuce. Il faut aussi apprendre à ton garçon a dire NON à quiconque autre que lui ne touche à son pénis. Il est le seul à pouvoir doser des manipulations sans risques. Attention, que certains médecins scolaires sont violents pour “forcer le prépuce”. Pourquoi violents? parce qu’ils ne disposent que de quelques minutes par élève. Parfois ils ont acquis ces mal pratiques destructrices de décalottage forcés lors de stages avec leur prédécesseur, avec parfois comme conséquence: un jeune qui voulait mettre fin à ses jours. (Vécu de viol, beaucoup de cas rencontrés) S'il ne décalotte toujours pas lui même à 13 ans , tu peux lui poser la question. Tu lui donne la brochure d'éducation sexuelle spéciale garçon de 13 à 25 ans elle est à ta disposition, tu peux l'imprimer, la copier... elle est gratuite. C’est ce livre. Il n'y a vraiment rien qui presse.cela se règlera par masturbation, sinon,Il sera motivé pour régler ce problème, il le fera quand il se sentira prêt, il règlera cela dans la discrétion et sa pudeur sans se faire mal à son rythme et surtout sans abimer son pénis ! Quelques informations sont disponibles ici de Jennie, qui s'est spécialisée dans les violences sexuelles faites aux enfants : https://prevention-violencessexuelles.blogspot.be/p /le-decalottage-des-garcons.html |