Chapitre précédent : 8. Les comportements et développements normaux avec l'âge.




9. Le prépuce.


Le prépuce, est la peau qui protège mécaniquement le gland des agressions mécaniques
extérieures, elle est aussi une barrière cutanée aux agressions bactériennes extérieure.

De tout le corps d'un garçon ou d'un homme, nulle part excepté les paupières, on ne peut
trouver une peau d'une douceur équivalente.

La paupière possède également une face interne ,humide adaptée, et une face
externe plus résistante, l'ensemble étant également mobile.


Rares sont les personnes, qui sans avoir possédé un sexe masculin intact et joué avec,
ont des notions des capacités étonnantes de cet 'l'étui prépucial', en termes d'adaptation
de volume et de souplesse.


En Occident, à l'époque de l'Angleterre Victorienne, certains médecins on pratiqué la
circoncision dans le but d'empêcher la masturbation des garçons, source supposée de
folie et de risque de cécité, entre autres fléaux.
Ils pratiquaient également l'excision chez les filles, pour ces mêmes raisons.

De cette époque est restée : on circoncis pour des raisons d'hygiène, alors que le prépuce
possède la même caractéristique que le vagin : il est autonettoyant.
.
On circoncis pour prévenir du SIDA, ce qui est une illusion.
On circoncis pour éviter des érections douloureuses, alors que le prépuce grandit
en même temps que le sexe et en même temps que l'enfant.
L'unique cas qui nécessite une circoncision est le LSA, et il peut se guérir par d'autres
méthodes, qui seront expliquées dans cette étude.

Ensuite est venu l'ignorance de l'importance fonctionnelle du prépuce.
Manque également de connaissance et d'études sur l'impact de la circoncision
(posthectomie) dans la physiologie, la psychologie, la vie sexuelle et conjugale.
Appât du gain : c'est un acte rapide, facile, peu risqué pour le praticien et rémunérateur.

Phimosis : rétrécissement du prépuce qui empêche le gland de sortir.
Dans les pays nordiques, Danemark par exemple, personne n'intervient sur le sexe des
garçons, et le prépuce garde sa souplesse.
Dans les pays nordiques, il n'y a pratiquement pas de circoncision ni de plastie
prépuciale, excepté lors de rares malformations congénitales empêchant l'enfant d'uriner.

Chez nous subsistent de mauvaises pratiques comme le décalottage forcé (dans les
hurlements ou les pleurs) de l'enfant, celui-ci provoque une rupture violente de
l'épithélium et fabrique des microfissures du prépuce provoquant la naissance d'un
anneau cicatriciel fibreux (tissu sclérosé) Le prépuce perd sa souplesse et deviendra plus
rigide d'où préparation du futur phimosis et risque de paraphimosis.
Ces pratiques brutales d'un autre temps donnent à 12, 14, 16 ans, un médecin scolaire qui
va s'acharner et persécuter le pénis du jeune...
En France en 2002, 48 % des médecins libèrent des adhérences par la force et la brutalité.

Plusieurs médecins s'accordent pour dire que le prépuce d'un garçon est comme le sexe
d'une fille, il est autonettoyant par le simple écoulement de l'urine qui est aseptisée.

Personnellement, jusqu'à mes 16 ans ou j'ai décalotté, je n'ai jamais vécu d'infection
urinaire.
Les parties érogènes sont le gland et la face interne du prépuce. Un pénis décalotté est
l'état d'excitation masculin en vue d'une relation sexuelle à bout de course au fond de la
cavité vaginale.
Décalotter de force un garçon, c'est le mettre dans une situation non naturelle, en
situation d'aptitude sexuelle avant l'âge.
A qui viendrait l'idée de tester une fillette quant à son aptitude à avoir des rapports sexuels
avant l'heure en enfonçant le doigt d'un médecin dans le sexe de l'enfant.

Pour un garçon, l'argument de l'hygiène ne tient pas vu que l'incidence d'infection urinaire
est plus basse que chez les filles.
De ce fait les décalottages faits de force et d'autorité par le médecin scolaire sont
totalement inutiles et dangereux tant physiologiquement que psychologiquement.

D'après le docteur Daniel Delanoë qui a comparé les pratiques de décalottages et le
pourcentage de problèmes rencontrés entre les différents pays.
Il confirme bien que personne n'a à intervenir sur le sexe d'un garçon, et que tout se
régularise de lui même avec un prépuce resté élastique intact fonctionnel naturellement.

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